Maëlle, responsable du projet THAYS
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Maëlle, responsable du projet THAYS
Maëlle, responsable du projet THAYS
Maëlle, responsable du projet THAYS
Maëlle, responsable du projet THAYS
Maëlle, responsable du projet THAYS
Maëlle, responsable du projet THAYS
Maëlle, responsable du projet THAYS
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THAYS Orientation et accompagnement des personnes exerçant le travail du sexe
© A. Morata / MdM Suisse
Le projet en bref
Le projet THAYS (anciennement projet P.A.S.S) de Médecins du Monde facilite l’accès aux soins et à l’information pour les personnes exerçant le travail du sexe dans le canton de Neuchâtel.
© A. Morata / MdM Suisse
Les objectifs du projet THAYS :
- faciliter l’accès au système de soins du canton et renforcer les connaissances en matière de santé
- renforcer les relations avec le réseau médical d’accueil
- soutenir et orienter les victimes de violences et défendre les droits des personnes exerçant le travail du sexe
- recueillir des données sur la population-cible et ses besoins en matière de santé et sensibiliser les acteurs cantonaux aux réalités du travail du sexe
Les bénéficiaires du projet THAYS sont majoritairement des femmes cisgenres, dont plus de 90% sont migrantes.
L’exercice du travail du sexe sur le domaine public est interdit dans le canton de Neuchâtel (Loi sur la prostitution, art. 11), une cinquantaine de salons de massages et d’appartements privés concentrent le travail du sexe pour environ 170 personnes exerçant simultanément dans le canton. Chaque année, on dénombre près de 1350 personnes qui transitent par les salons neuchâtelois.
Une population discrète et oubliée
THAYS est l’unique projet spécifiquement dédié à la thématique du travail du sexe et aux professionnel·le·s qui l’exercent, dans le canton de Neuchâtel. Cette population, majoritairement d’origine étrangère, présente de fortes vulnérabilités dans le domaine de la santé, notamment sexuelle et santé mentale, ainsi qu’une exposition accrue aux violences et à la précarité.
Le stigma autour de leur profession, leur mobilité (changement de lieu de travail toutes les 2 semaines) et les lacunes linguistiques sont des freins majeurs à leur accès au système socio-sanitaire et pour recevoir les services dont ils et elles auraient besoin.
Le Magazine Temps Présent sur la RTS a consacré une émission à l’épidémie de pauvreté provoqué par le coronavirus : « Précaires et pandémie, la double peine » diffusée le 22 mai 2020. Le reportage révèle l’extrême fragilité des personnes exerçants des métiers précaires, tels que femmes de ménage, nounous, auxiliaires de vie à domicile, employés sur appel ou au noir, migrants ou encore travailleurs et travailleuses du sexe. Une partie du reportage porte sur les activités de notre action en temps de pandémie.
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