violences basées sur le genre

16 jours d’activisme pour l’élimination de la violence envers les femmes

Nous devons aller de l’avant ! Médecins du Monde œuvre quotidiennement pour lutter contre les violences basées sur le genre.

Les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre sont un appel à l’action et un rappel que la violence à l’égard des femmes et des filles est la violation des droits humains la plus répandue dans le monde. Lancé pour la première fois en 1991, ce mouvement social est adopté par de multiples organisations et activistes pour lutter contre les violences de genre et pour appeler à sensibiliser et prévenir ces dernières.

La Campagne mondiale de 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes, lancée en 1991 par le Center for Women’s Global Leadership (CWGL) dans son premier Women’s Global Leadership Institute, a pris de l’ampleur dans plus de 187 pays, avec la participation de 6 000 organisations et de plus de 300 millions de personnes. Ayant lieu chaque année du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de violence à l’égard des femmes, au 10 décembre, Journée des droits de l’homme, elle a été l’occasion pour de nombreux acteurs d’œuvrer à la promotion des droits humains des femmes.

Krishanti Dharmaraj- Directrice exécutive au Center for Women’s Global Leadership, Rutgers University, 2019

Les enjeux majeurs des violences basées sur le genre

Une femme sur trois est victime de violence au cours de sa vie. Déjà trop nombreuses, ces violences ont été intensifiées avec la pandémie. En effet, 45% des femmes ont déclaré qu’elles-mêmes ou d’autres femmes qu’elles connaissent ont subi une forme de violence à l’égard des femmes et des filles, 7 femmes sur 10 estiment que la violence verbale ou physique de la part d’un partenaire est devenue plus courante, et 6 femmes sur 10 estiment que le harcèlement sexuel dans les espaces publics s’est amplifié (ONU Femmes, 2021).

Ces chiffres alarmants encouragent les organisations à tirer la sonnette d’alarme et à se mobiliser davantage pour lutter contre ces violations des droits humains.

Les actions de Médecins du Monde 

Médecins du Monde lutte contre les différents types de violence et œuvre pour l’accès des femmes et des filles à la santé, principales victimes de ces barrières d’accès aux soins. C’est pourquoi les thématiques de la santé sexuelle et reproductive ainsi que des violences basées sur le genre se retrouvent au sein de nombreux de nos programmes, en Suisse et à l’international, notamment en Haïti, au Mexique, au Cameroun ou encore au Bénin.

Médecins du Monde est engagé dans la lutte contre les violences, un problème de santé publique mondiale. Médecins du Monde œuvre dans plusieurs pays avec des projets, des plaidoyers, des témoignages en synergie avec les autres acteurs de lutte et protection.  Toutes et tous uni·es pour lutter contre les violences !

Elena Melani, référente Violence basée sur le genre.

Au Mexique : un festival pour célébrer la liberté et la vie

Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la mission de Médecins du Monde Suisse au Mexique organise le « Festival pour la liberté et pour la vie. Tissons des liens de résistance ». Au programme : ateliers sport, concerts, espaces informatifs, musique, cinéma, théâtre, photos, etc.

Ce festival est également l’occasion de célébrer les 3 premières années du projet de prévention de la violence basée sur le genre à San Cristobal, où les équipes sur le terrain œuvrent pour la promotion et la sensibilisation aux violences ainsi que pour la prise en charge des victimes.

Suivez les actualités de Médecins du Monde Suisse au Mexique

Au Bénin : mobilisation dès le 25 novembre pour les journées d’activisme contre les violences

La mobilisation est forte au Bénin où Médecins du Monde est en première ligne, aux côté de ses partenaires, pour sensibiliser la population et plaider pour aller de l’avant contre les violences !

Découvrez cette vidéo réalisée au Bénin à l’occasion des 16 jours d’activisme pour l’élimination de la violence envers les femmes.

« ÊTRE FÉMINISTE, C'EST PRENDRE CONSCIENCE DE SA VALEUR EN TANT QUE FEMME ET DE SES DROITS »

Huguette Bokpè Gnacadja, secrétaire exécutive de l'Institut National de la Femme

En tant qu’ONG de santé, face à la pandémie invisible des violences basées sur le genre, enjeu majeur de santé publique et de violation des droits humains, nous mettons en œuvre tous les moyens nécessaires pour répondre à ces violences et lutter contre les inégalités de genre qui sont à leur origine. Ensemble, brisons le silence sur les violences de genre. Nous devons aller de l’avant !  

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