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Le symbole du cintre est depuis longtemps associé aux avortements clandestins et dangereux
© unsplash
L’accès à la contraception et à l’avortement sécurisé est une question de santé publique : une trop grande majorité de femmes et de filles, notamment dans les pays à faibles revenus et chez les personnes en situation de précarité, n’ont pas de contrôle sur leur propre vie sexuelle.
Médecins du Monde soutient activement le droit de toute personne à pouvoir recourir à une méthode de contraception sûre et efficace (y compris la contraception d’urgence) pour éviter une grossesse non désirée et l’accès à une interruption volontaire de grossesse sans risque et légale.
soit au total 121 millions chaque année dans le monde. [Source : UNFPA, 2022]
Dans toutes les régions du monde, des pays ont tenté ou tentent encore de limiter le recours à l’avortement, en adoptant des législations restrictives ou répressives. Mais cette interdiction ne réduit pas le nombre d’interruptions volontaires de grossesses. Au contraire, elle a pour conséquence de retrancher les avortements dans la clandestinité et d’exposer les personnes qui y ont recours à des risques majeurs pour leur santé et leur vie. Aujourd’hui encore, chaque année, ce sont 47’000 femmes qui meurent des suites d’un avortement pratiqué dans des conditions dangereuses.
La mobilisation se traduit par le renforcement des services de santé locaux et un plaidoyer pour faire avancer les droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR).
Médecins du Monde est particulièrement actif auprès de personnes en situation de précarité. Nous agissons aux côtés des acteur·rice·s de la société civile et des professionnel·le·s de santé pour permettre la levée des barrières entravant l’accès à des méthodes de contraception sûres et efficaces et à la prise en charge des grossesses non désirées. Médecins du Monde et ses partenaires interviennent, entre autres, au Bénin, au Mexique et en Haïti.