Séisme au Népal
Médecins du monde s’intègre au sein d'une équipe de traumatologie et de chirurgie plastique au National Trauma Center de Katmandou
Le docteur Peeyush Dahal (Chef de l’unité de Chirurgie Plastique du National Trauma Center de Katmandou) à côté du chirurgien plastique Javier Fernandez-Palacio (Médicos del Mundo).
Photo : Javier Acros/ Médicos del Mundo
Deux spécialistes de Médecins du Monde au Népal travaillent en réalisant des interventions chirurgicales intégrant les équipes médicales du National Trauma Center (Katmandou), qui s’occupent des personnes touchées par le tremblement de terre qui a eu lieu le 25 avril 2015.
Beaucoup de personnes blessées ont été admises en urgence mais n’ont pas pu être opérées à cause de l’effondrement du système de santé dû au tremblement de terre. D’autres cas ont pu être pris en charge mais ont par la suite souffert de complications comme des infections ou des nécroses, qui ont par la suite nécessité une seconde intervention alliant traumatologie et chirurgie plastique.
La communauté médicale népalaise met en garde la population, de nombreuses personnes touchées par le tremblement de terre pourraient faire face à des handicaps à vie s’ils ne se présentent pas à temps, en particulier ceux qui souffrent de lésion de la moelle épinière et de lésions au niveau des pieds.
Le National Trauma Center est l’un des centres de référence en termes de chirurgie et de traumatologie pour tout le pays après le tremblement de terre. Des équipes médicales népalaises appuyées par des professionnels d’autres pays venus pour faire face à l’urgence travaillent ensemble au sein de ce centre. Parmi eux se trouvent deux spécialistes en chirurgie et traumatologie de Médicos del Mundo. Leur objectif est d’aider et de suivre de manière adéquate le plus grand nombre de personnes possible.
En à peine quatre jours, Javier Fernández-Palacio et Felipe Noya, spécialistes en chirurgie plastique et traumatologie de Médicos del Mundo, ont participé à plus de 20 interventions chirurgicales complexes travaillant coude à coude avec le personnel sanitaire népalais. « J’ai l’habitude de travailler dans des situations d’urgence comme celle-ci sur ces types de chirurgie, très rares dans notre travail quotidien en Espagne » commente Javier.
